Notre revue et son histoire

Dès septembre 1988 paraissait un bulletin de liaison, « A la voie mes beaux », modeste feuille A3 pliée en deux dont Marcel Voillot assurait une bonne part de la rédaction, secondé par Jean-Claude Léchenet. Quelques années plus tard, « A la voie… » laissait la  place à la revue « Petit Gibier », organe officiel de l’Association Nationale éponyme dans laquelle nous n’avions droit qu’à quelques maigres pages…  Cette situation ne satisfaisait pas les piliers de l’AFACC39. Ils avaient tant de choses à raconter ! Comme d’autres départements, ils décidèrent alors de faire paraître leur propre revue départementale en parallèle de la publication nationale de l’époque.

 D'une revue locale...

---

Sous l’impulsion de Bernard Banderier qui y consacra une bonne partie de son temps et de son énergie, le premier trimestriel « Chien Courant », sous-titré Magazine des amateurs de Chasse aux chiens courants de Franche-Comté,  parait au début janvier 1996.
   
Six rédacteurs contribuent à cette publication : Jean Besançon, Claude Giraud, Patrick Molina, Jean-François Bauer et Bernard Banderier, son beau-frère Claude. Bernard assurait la mise en page et Sylvette son épouse était déjà aux corrections.
  
Les trois feuilles A3 pliées en deux qui constituaient l’intérieur étaient tirées en noir et blanc, à trois cents exemplaires au départ et beaucoup plus par la suite, au siège du syndicat des instituteurs dont Bernard, Sylvette et Jean-François faisaient partie. Luxe suprême, la réalisation de la couverture en papier glacé était  confiée à un imprimeur. De la rédaction des textes à l’envoi postal en passant par les copies, le pliage, l’agrafage et la mise sous plis, tout était fait par l’équipe !

Si le numéro 1 ne parut que dans le Jura, très vite, ceux qui suivirent furent routés aux autres départements de Franche-Comté,  à l’Ain et aux deux Savoies  puis à la Haute-Loire et au Rhône, tant le contenu de cette publication plaisait aux passionnés de chasse aux chiens courants. La liste des collaborateurs bénévoles s’étoffa elle aussi de rédacteurs du Doubs, de l’Ain, de la Savoie : André Fusillier, Philippe Viratelle, Hervé Cart, Armand  Pontagnier, Guillaume Coursat, Pierre Périé (du club du sanglier) pour ne citer que les plus assidus …

A la revue nationale...

---

Le 19 septembre 2001, Patrick Molina, succédant à Jean Abadie, est élu Président de la FACCC. La collaboration entre la FACCC et « Petit Gibier » n’est alors plus souhaitée par ce nouveau Président. La décision est prise de doter la Fédération nationale et les AFACCC de leur propre revue. « Chien Courant » devient alors l’organe officiel de notre mouvement.

A cette occasion, il fait peau neuve. Le numéro 25 de janvier 2002, distribué cette fois à l’échelon national, est illustré de photos et doté d’une mise en page en couleurs !  Le travail de mise en page est confié à « Mégane Communication », une infographiste de Champagnole (39).  Il compte alors 28 pages. Six ans plus tard le numéro 49 de janvier 2008 est réalisé par CB graph’, une entreprise dijonnaise.

L’équipe de rédaction, composée exclusivement de bénévoles, a évolué. Des rédacteurs nous ont quittés, d’autres sont venus renforcer le groupe mais la revue a gardé son âme : celle d’un journal indépendant, fait par des amateurs passionnés pour des amateurs passionnés.
    

Depuis la brutale disparition de Bernard Banderier, la publication des revues trimestrielles n'a jamais cessé. Il aurait été satisfait et n’aurait pas manqué de dire, comme il le faisait pour à chaque nouvelle parution : « C’est encore un bon numéro ».

Fait remarquable, « Chien Courant » est la seule revue cynégétique française de cette envergure dont la préparation n’est assurée que par des bénévoles, à l’exception du travail relatif à la mise en page, à l’impression et au routage. Elle n’est distribuée qu’aux adhérents des AFACCC et n’est pas disponible en kiosque. 

Elle constitue le cœur de notre association tant elle relie et fédère les adhérents.

Participez à cette belle aventure en intégrant l’équipe de rédaction, à l’occasion d’un article qui vous tient à cœur ou de façon plus durable.

Haut de page ↑